incendie Beille (suite 2)

Ci-joint, une vidéo d’Azinat-TV de l’interview d’Alain Naudy et Gilles Bloqué, de la CCHA, faisant un point sur l’enquête, les assurances et les futurs travaux:

Voir le texte d’Azinat

On peut retenir que les travaux de reconstruction ne pourront commencer tant qu’une inspection de l’hourdis existant ne sera pas réalisée.

S’il faut reconstruire un hourdis neuf, entre la déconstruction de l’ancien et la construction du neuf, il y aura sans doute quelques mois de délai supplémentaires (avis personnel).

On vise toujours une ouverture du bâtiment au public pour l’hiver 2024.

Côté enquête, pas d’info officielle, mais les enquêtes des assureurs excluraient un départ de feu à partir des cuisines.

Un conférence de presse aura peut-être lieu en septembre.

Pour cet hiver, c’est encore le grand flou. A mon avis on aura encore droit aux ALGECO…

Beille aura été en travaux pendant presque 3  ans avec une ouverture de 4 mois entre décembre 2022 et avril 2023.

Mauvaise passe…

incendie de Beille (suite)

Apparemment, d’après la Dépêche, les travaux de reconstruction du bâtiment incendié vont pouvoir commencer.

Les assurances paieraient l’intégralité du coût.

Les installations seraient disponibles fin 2024, l’espère le CCHA.

Espérons le, pour les pratiquants que nous sommes, mais on aimerait bien avoir des nouvelles des résultats de l’enquête.

Si quelqu’un sait quelque chose et lit ce blog, les commentaires sont ouverts.

première prévision hiver 2023/2024

Ce futur hiver s’annonce, pour le moment, plutôt favorable, tant pour les températures

 

que pour les précipitations

 

 

Je rappelle que ces prévisions sont issues d’un modèle expérimental et qu’elles doivent donc, en conséquence, être prises avec des pincettes.

actualités avril 2023 incendie au plateau de Beille

 

Ce vendredi 21 avril au matin, une bonne partie du nouveau bâtiment de Beille s’est envolée en fumée.

Apparemment c’est surtout le restaurant qui a complètement disparu.

On ne connait ni l’étendue exacte des dégâts (communication inexistante à ce sujet) ni les causes évidemment.

Nos pensées doivent surtout aller au personnel dont l’emploi est directement menacé car, contrairement à ce que disent  certains discours convenus, la station aura beaucoup de mal à se relever d’une telle catastrophe.

D’un autre côté on s’étonnera du peu de résistance au feu des matériaux utilisés pour un tel bâtiment.

Enfin bref, un beau gâchis!

 

PS du 14/05/2023:à lire cet article de la Gazette ariégeoise

Naudy (CCHA) pas très optimiste apparemment:

« L’incendie est une épreuve terrible pour la famille Lacube, qui avait signé la convention de délégation de service public, pour la partie restauration du site. Leur activité à Beille est remise en question, puisque le bâtiment n’existe plus. Il est trop tôt pour savoir si la Maison Lacube poursuivra ses activités sur les hauteurs du plateau de Beille, cet été comme sur le plus long terme.

En attendant les conclusions de l’enquête et des expertises, la prochaine étape pour la CCHA est de rassembler à nouveau les partenaires financiers engagés dans le projet. A ce sujet, la communauté de Communes s’attend à des coûts de travaux plus importants que la première fois, avec l’impact de l’inflation.

L’enjeu sera ensuite de relancer de nouveaux marchés, avant d’imaginer une reconstruction du bâtiment. Un bâtiment “qui était fonctionnel et magnifique”, souligne Alain Naudy. Une chose est certaine : contrairement à l’édifice détruit par les flammes, la future structure comportera une alarme incendie. Un outil effectivement non obligatoire dans les lieux n’accueillant pas de logements. »

 

Quand j’écrivais que la station aurait du mal à s’en remettre.

Je pense, mais j’espère me tromper, qu’on a plusieurs années devant nous avec une prestation minimale comportant la billetterie et la location, le damage des pistes, peut-être l’ESF (quid des magnifiques toilettes en dessous du restaurant ravagé?), mais certainement plus de restauration avant longtemps (excepté sandwicherie dans Algéco) et de toute façon probablement pas avec le même prestataire enfin si j’interprète bien le discours d’Alain Naudy…

Concernant l’absence d’alarme incendie c’est surprenant sans vouloir polémiquer bien sûr.

Certes « pas obligatoire si pas de logements » mais on peut lire ceci dans le document décrivant le projet

paragraphe 5-3, page 32:

« Un logement de fonction de 30 m² est prévu au sein du bâtiment multiservices, permettant d’accueillir 2 personnes. Il est dédié à l’exploitant du restaurant qui restera sur place sur les saisons touristiques, faisant office de gardien du site. »

Bon cela n’a peut-être pas été réalisé mais finalement on pourrait se dire qu’une présence permanente dans un bâtiment aussi important et isolé ne serait pas incongrue à l’instar de ce qui se passe, par exemple, dans certains grands refuges de montagne et la personne y résidant pourrait effectuer des tâches d’entretien ou autres pendant la journée.

Résider de façon quasi permanente au plateau de Beille il y a pire comme situation…

 

PS du 25/06/2023

 

A ce jour, toujours aucun résultat, officiel, de l’enquête sur l’origine de l’incendie.

Je ne sais pas quel est le temps moyen d’une enquête de ce genre.

 

Estimation puissance du skieur de fond (6)

chapitre 6: mesure directe et applications.

 

Nous avons vu (chapitre 4) qu’il existait un moyen de mesure directe de la puissance à l’aide d’un capteur d’accélération couplé à une montre style Garmin fénix 7.

J’ai fait quelques mesures de puissance au cours des quelques circuits, peu nombreux, que j’ai réalisés cette saison 2022/2023.

Les puissances mesurées sont faibles, étant donné le niveau du skieur, mais assez voisines des puissances calculées par la deuxième méthode exposée dans l’article précédent.

La moyenne sur 16 sorties donne une puissance Garmin de 97W pour une puissance calculée de 90W.

Si on fait le calcul à l’envers, le coefficient de frottement moyen est de 0.056 soit 12% de plus que le coefficient pris comme base.

Comme je le disais, ces puissances sont faibles, rapportées à la fréquence cardiaque et comparées à celles mesurées (avec une très bonne précision) lors de l’effort à vélo.

En effet, le rapport Pu/(Fc-Fr) pour le ski est de 1.585 alors que pour le vélo, en prenant la même fréquence de repos, il s’établit à 2.63.

En tenant compte d’une élévation de l’ordre de 10%, due à l’altitude moyenne (1900m), de la fréquence cardiaque lors des sorties en ski, il faut corriger le 1.585.

On arrive ainsi à 1.74, mais on est encore loin des 2.63 du vélo.

Il faut chercher la différence dans la puissance de gesticulation non productrice directe du mouvement vers l’avant.

Ainsi pour une fréquence cardiaque de 130, soit 55 en plus d’un repos estimé à 75, la puissance en vélo est de 145W, pour 96W en ski.

La différence, de l’ordre de 50W, est  la puissance de gesticulation qui correspond aux mouvements, tant horizontaux que verticaux, perpendiculaires à l’axe du déplacement.

On retrouve l’estimation que j’avais faite dans l’article 3 consacré à ce sujet.

 

Ce chapitre 6 conclut la série des articles sur la puissance du skieur de fond.

Nous avons vu que cette puissance dépendait fortement des conditions de neige  (température et consistance).

Nous avons ensuite examiné l’importance de la gestuelle du skieur, grosse consommatrice de puissance.

Enfin, nous avons évoqué le dispositif Garmin, un outil intéressant pour différencier les conditions de glisse et l’efficacité de l’entraînement.

Nous n’irons pas plus loin, pour le moment.

On peut évoquer des pistes comme celle de l’analyse 3D du mouvement et la représentation de la gestuelle du skieur.

Ce sera peut-être pour plus tard….

Puissance en ski de fond (5)

chapitre 5: puissance moyenne sur un circuit avec retour au point de départ.

 

La majorité des entraînements consiste à revenir à son point de départ après avoir effectué une boucle plus ou moins longue et vallonnée.

Et donc quid du calcul de la puissance mécanique moyenne dans ce cas ?

La dénivelée a-t-elle finalement de l’importance dans ce calcul ?

On pourrait penser que oui, à l’instar du cyclisme.

Nous allons réaliser le calcul de deux façons différentes.

La première en tenant compte de la dénivelée et l’autre  sans en tenir compte.

Je vais passer les calculs qui seront disponibles sur demande.

J’ai pris l’exemple d’un parcours de 2000m avec une D+ = D- = 50m et avec un coefficient de frottement de 0.048.

La vitesse moyenne est de 24 km/h : 18 dans la montée et 36 dans la descente.

Il s’agit donc là de très bonnes performances, pas loin de l’élite.

Le premier calcul donne une puissance moyenne de 263W et le deuxième 246W.

La différence est de 10% environ.

Si on prend v montée = 7.2km/h et v descente = 18km/h, on trouve respectivement 93 et 91W, soit seulement 2% de différence pour une vitesse moyenne de 10.3km/h.

On peut en conclure que, pour des puissances faibles, le calcul de la puissance moyenne pour un circuit peut s’estimer sans tenir compte de la D+.

météo du 10 au 17 mars 2023: c’est la fin!

 

Eh oui, c’est la fin!

Des températures très douces vont régner les prochains jours en montagne et le printemps va s’installer.

Certes quelques soubresauts hivernaux fugitifs sont possibles mais sans aucun effet sur un manteau neigeux quasi inexistant dès à présent, notamment dans l’Est du massif.

Je juge pour ma part cette saison désastreuse.

En effet,j e n’ai jamais rencontré de neige satisfaisante, elle était soit trop froide, soit humide, et toujours rare.

La saison aura duré du 23 janvier au 6 mars, soit 6 à 7 semaines et, si une saison entière devrait durer, dans le meilleur des cas, 16 semaines, on aura eu 40% de cette saison idéale en 2022-2023.

S’il fallait noter, j’attribuerais la note de 4/20 à cette saison.

 

hiver 2023: un enneigement très déficitaire sur tous les massifs

A lire cet article de Météo France sur le déficit actuel d’enneigement.

On retiendra que ce sont les Alpes du nord qui souffrent le plus, alors que les Pyrénées, centrale et occidentale, s’en sortent mieux grâce aux chutes de neige récentes.

Ce n’est pas le cas des Pyrénées orientales (Capcir, Font-Romeu,…) où les gestionnaires de site ont bien du mal à rassembler le peu de neige qu’il y a pour en faire des pistes skiables.

On retiendra aussi que cet hiver préfigure ce que seraient les hivers d’un futur proche si le réchauffement continue au rythme actuel.

Pour cet hiver, la sécheresse historique que nous avons connue a encore accentué le déficit.

météo du 19 au 26 février 2023: froid et neige en vue

EDIT du 19/02 à 13H40

Attention les derniers runs sont beaucoup moins favorables, il y a toujours une baisse de la température et des précipitations prévues, mais toutes deux beaucoup moins importantes que seulement 24H auparavant.

Il s’agit donc d’un rafraîchissement humide (sans qu’on puisse statuer sur l’importance des précipitations) plutôt qu’une vague hivernale digne de ce nom.

C’est un peu lamentable que la science météo ne soit pas sûre au point de ne pas prévoir le temps dans 4 jours….

 

La situation devrait enfin changer à partir de mercredi 22 février.

 

 

Après une belle pointe de chaleur lundi prochain, l’anticyclone va se décaler vers l’ouest et permettre à une légère dépression, venant très inhabituellement du nord, de nous influencer pendant quelques jours.

Des précipitations neigeuses sont prévues à basse altitude, la limite pluie neige étant vers  400m, voire en dessous par endroits.

Cela ne sera vraiment pas du luxe car dès à présent certains sites ont déjà fermé par manque de neige.

prévisions du 23 au 30 janvier 2023

 

Sur l’ensemble de la période les températures devraient rester sous les normales de saison mais très peu de précipitations.

Le manteau neigeux devrait donc persister sans aucun problème et sans aucune fonte.

Son épaisseur actuelle varie, d’Est en Ouest de 30 à 100cm.

Attention cependant au vent qui devrait souffler avec des rafales proches de 80km/h, augmentant la sensation de froid.

Des températures sous les -10°C sont attendues (c’est déjà le cas actuellement) avec un ressenti, sous le vent, de l’ordre de -20 à -30°C (sous les rafales).

Il est donc impératif de bien se couvrir: cagoule et chaufferettes dans les gants recommandées pour ceux qui ont les extrémités froides.

Les conditions de ski dans ces conditions seront difficiles avec des congères (poudreuse) et une neige rêche et peu glissante.

Pour ceux qui mettent du fartage c’est au moins du bleu.

Bon ski!